Je suis Lucie Jamsin, j’ai 25 ans et je suis officier de sapeur pompiers. J’habite le Nord-Pas de Calais, une région d’où je tire mes racines, et à laquelle je suis très attachée
Je suis venue au trail grâce à mon entraineur Philippe Progage, qui m’a fait découvert la beauté de ces courses et m’a donné envie d’y aller. Le choix s’est fait en accord avec lui, puisqu’il était essentiel que nous soyions tous les deux partants dans cette aventure. Et puis, être entraînée par Philippe m’a également permis de rencontrer ses athlètes, bien sûr traileurs pour la plupart, alors ça n’a pas été difficile de sauter le pas tant ils me vantaient les merveilles du trail !!
Je ne m’attendais pas à ce qu’une marque comme Kalenji me contacte pour un contrat. Cela semblait si improbable !! Bien sur, j’ai eu quelques bons résultats sur route et en montagne, mais malgré mon envie de basculer sur le trail, mes blessures à répétition m’ont jusque là empêché de mettre pleinement à profit mes entraînements. Alors, quand Kalenji m’a laissé entrevoir une lueur d’espoir pour les rejoindre, j’ai fait au mieux pour que leur choix se porte sur moi. Je suis vraiment comblée de faire partie du Team !!
Mon intégration s’est très bien passée. D’un côté, avec les athlètes, c’était assez facile car on se connaissait plus ou moins (du moins, moi je les connaissais, et ils sont tous sympathiques. J’échangeais déjà beaucoup avec Thierry breuil puisque nous avons le même entraîneur, il me guide beaucoup et me donne des conseils précieux pour progresser en trail. Toujours disponible, c’est super de l’avoir à mes côtés !!
Et d’un autre côté, Kalenji attache beaucoup d’importance au travail en symbiose entre les équipes conceptrices et les athlètes partenaires. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, le but ultime étant de faire progresser les produits et de les rendre les plus performants possibles. Là non plus, l’intégration n’a pas été difficile car l’équipe Kalenji est géniale : Tous sportifs, ouverts et chaleureux, ils m’ont accueillis de la plus belle des manières !!
Il peut être normal que les gens soient encore hésitants car Kalenji est une marque toute jeune qui doit faire face à des géants internationaux en place depuis bien plus longtemps. Pour autant, Kalenji est en plein essor, elle prouve chaque jour un peu plus qu’elle propose des produits de qualité, et que les coureurs peuvent lui donner leur confiance! D’ailleurs, de plus en plus de personnes portent du Kalenji et sont convaincus. Mais pour cela, il faut bien sûr essayer et s’en faire sa propre idée !! Donc, amis coureurs, testez, et prenez plaisir !!
Ma semaine type compte entre 6 et 9/10 séances d’entraînement.On trouve également une journée de repos obligatoire, ce qui signifie que je m’entraîne 6 jours sur 7. Mon plan hebdomadaire se compose généralement d’une séance de VMA courte, une séance de VMA longue ou une séance de seuil, ainsi que d’une sortie longue, comprise entre 1h15 et …2/3h selon l’objectif préparé.
Ensuite, nous retrouvons bien sûr des footings, entre 45’ et 1h15, destiné à la récupération entre les séances. Des sorties vélo sont aussi au programme afin de travailler l’endurance en éliminant les impacts au sol.Des séances d’aquajogging ou de natation peuvent également s’ajouter ou remplacer des séances de course lorsque ca va moins bien. Et pour finir, je n’oublie pas de placer entre 45’ et 2h de renforcement musculaire par semaine, afin de conserver le gainage et la musculature utile pour l’efficacité de la course.
Je n’ai pas vraiment de séance préférée car j’aime beaucoup courir, et à partir du moment où je chausse les runnings, je sais que je vais me faire plaisir. Que ce soit des séances de 30/30 ou des sorties longues de 2h, je suis bien car je fais réellement ce que j’aime. Par contre, s’il y a bien des séances que je déteste, ce sont celles sur piste, car je sais très bien que ça va piquer les cuissots !!
Les championnats du Monde ont été une super aventure. Le lieu était magique puisque l’on a couru dans une carrière de marbre en Italie. J’en garderai un souvenir à jamais. Pour autant, un mois avant ces Championnats, j’ai contracté une aponévrose plantaire, ce qui veut dire que je n’ai pas pu me préparer en courant. J’ai du me contenter de faire de l’aquajogging car même le travail en vélo me faisait mal. Je tenais tellement à participer que j’ai confirmé ma participation et j’y suis allée avec une préparation des plus mauvaises. Là bas, j’ai finis 45ème de mémoire, et 3ème française, un résultat qui m’a beaucoup déçu bien sûr. En même temps, comment pouvait-on espérer faire quelque chose à un Championnat du Monde quand on ne peut pas courir pendant la préparation? Quoiqu’il en soit, je n’ai eu aucun regret. Les sélections sont difficiles à obtenir, alors ca restera malgré tout l’un de mes plus beaux souvenirs !!
L’année est déjà bien entamée et malheureusement, je suis blessée depuis le début 2015. Mes principaux objectifs seront alors les Championnats de France de trail long au Sancy, suivi d’une course sur le festival des Templiers.
Je suis pour sur des courses populaires car je trouve que ca donne une ambiance particulièrement festive. Peut-être que ça permet de délaisser un peu le côté compétition et confrontation, et que ca revêt plus une ambiance « Ce soir, on sors entre filles !! ».
En ce qui me concerne, par contre, j’aime beaucoup courir avec les gars, parce qu’ils ont une approche différente de la course, et aussi sûrement parce que je m’entraîne qu’avec des hommes. Et puis, sur les grandes courses, nous avons l’habitude de croiser bien plus d’hommes que de femmes, alors je ne me pose même plus la question.
Je rêve de gagner des grands trails comme les templiers parce qu’il est selon moi le plus difficile à remporter ; ou encore le Trail de la Côte d’Opale puisqu’il est chez moi. Je suis consciente du travail qu’il y a à faire pour y parvenir car les filles sont très fortes ici en France (Il n’y a qu’à regarder les résultats des derniers Championnats du Monde, cocorico !!!).
Je pense que je serai le Piton de la Fournaise (sommet de la Réunion) : Très souvent distraite, jusqu’à explosée parfois. Avec un sacré caractère et le sang plutôt chaud.
Je me suis construit une vie sur mesure, celle qui me convient et qui me permet d’être heureuse en faisant ce que j’aime. Alors, il n’y a pas grand-chose à changer. Par contre, je m’immuniserai bien contre inflammations, lésions musculaires, articulaires et osseuses en tous genres, qui m’empêchent d’avancer aussi vite que je le voudrais !!
Je n’ai pas de regret particulier.
2015 pourra être mon plus mauvais souvenir si je ne parviens pas à reprendre l’entraînement correctement et que je ne me sors pas de ces blessures à répétition. Espérons que le vent tourne pour la fin de saison !!
Ma victoire au Marathon des Causses car c’était mon premier trail, et qu’il s’est soldé par une première place. Cela a aussi marqué le début de l’aventure Kalenji, bref, tout était parfait !!